Après la destruction de l’église primitive d’Artix, à la fin du XIXe siècle, il faut plus de trois décennies pour reconstruire l’église Saint-Pierre.
L’édification de l’actuelle église paroissiale dédiée à saint Pierre commence aux environs de 1860-1865. Elle est impulsée par le curé Aris de Montaut, puis poursuivie par son successeur, l’abbé Laurens. C’est grâce aux dons de la famille de Lestapis que les travaux peuvent débuter.
La nouvelle église présente un plan allongé à trois vaisseaux et une nef de quatre travées, formée d’arcades en plein cintre. Elle comprend un clocher-porche et une toiture d’ardoises traditionnelles. L’intérieur se caractérise par un décor en vitrail, fourniture en 1867 d'un ensemble de verrières à personnages et figurées par Jules-Pierre Mauméjean, maître-verrier à Pau et par une voûte d’arête en cul-de-four.
Le nouvel édifice, dont le maître d’œuvre reste inconnu, est consacré le 5 décembre 1899, par Monseigneur Jauffret.
L’église paroissiale Saint-André de Castéide-Cami témoigne de l’architecture religieuse de la fin du XIXe siècle, dans le Béarn des Gaves.
Projetée dès 1861, la restauration de l’église primitive, accolée au cimetière, est confiée à l’architecte local, Henri d’Arnaudat. Ce dernier est déjà à l’origine de nombreuses constructions et remaniements d’églises dans la région.
Il respecte ainsi les habitudes de l’époque en bâtissant un clocher-porche. Malheureusement, celui-ci s’effondre dès 1866 et les travaux reprennent de 1867 à 1869. Ils visent à réparer le clocher et la nef endommagée. Celle-ci se caractérise alors par un plan classique allongé, à un vaisseau.
La nouvelle église de Castéide-Cami, reconstruite et décorée grâce aux dons reçus pour sa réouverture, est inaugurée en 1872.
A l’orée du XIXe siècle, une nouvelle église est édifiée à Cescau. Sa construction respecte l’architecture béarnaise de l’époque et résulte du talent de véritables maîtres béarnais.
Les travaux sont confiés aux architectes Paul Poublan et Henri Arnaudat. Ce dernier est à l’origine de nombreuses constructions religieuses semblables. L’emplacement choisi est celui de la commanderie Saint-Onofre, disparue lors de la Révolution et un cimetière est aménagé autour de l’édifice.
L’église de la Décollation-de-Saint-Jean-Baptiste est bâtie selon un plan allongé à trois vaisseaux. Le couvrement comprend une fausse voûte d’ogives, une fausse voûte en cul-de-four et une fausse voûte d’arête. Sa nef se compose de quatre travées à arcades en plein cintre. L’édifice arbore le fameux clocher-porche à flèche polygonale.
De même que pour la plupart des églises entièrement reconstruites à cette période, on recourt au talent du maître-verrier de Pau, Jules-Pierre Mauméjean. Ainsi, il livre une série de vitraux décoratifs, à personnages et symboliques, qui lui sont attribués par signature.
Construit dans la plaine du gave de Pau, Denguin est un village très ancien. Le territoire qu’occupe aujourd’hui la commune est celui de trois communautés au Moyen Âge : Denguin, qui abrite le château, Vinholes, et Estiron, où s’élèvent l’église Saint-Pierre et l’abbaye laïque.
L’église Saint-Pierre, aujourd’hui église paroissiale de Denguin, a probablement été construite au XVIIIe siècle, mais la datation n’est pas certaine. Le vocable à saint Pierre est extrêmement courant dans la mesure où le Christ considère le premier apôtre comme fondement de son Église : « Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon église » (Mt, 16, 18).
Dès 1845, l’architecte palois Paul Poublan entreprend de reconstruire le clocher, endommagé dans des circonstances inconnues, et de restaurer l’église. Ces travaux sont exécutés par l’entrepreneur Jean Navailles.
Un imposant clocher-tour pourvu d’une toiture à deux niveaux est donc édifié sur la façade occidentale de cette petite église par ailleurs composée d’une nef à deux travées et de bas côtés communiquant avec celle-ci par des arcades surbaissées. S’ajoute à cela une abside à cinq pans avec voûte en cul-de-four inscrite dans un chevet semi-circulaire.
L’église Saint-Pierre de Denguin est couverte d’un toit en ardoise à longs pans percé de lucarnes qui achève de lui donner un aspect imposant.
L’existence de Labastide-Cézéracq débute à l’époque gallo-romaine. Le village se développe ensuite grâce à une activité agricole précoce, et encore très efficace aujourd’hui.
La fondation du village remonte probablement à l’époque gallo-romaine. Il profite de sa situation privilégiée dans la région du Gave de Pau, pour développer l’agriculture qui prend un essor rapide. Cette activité favorise l’établissement d’une population relativement nombreuse.
Outre le typique oustaü (foyer) des Cagots, cette partie de la population méprisée par les autres villageois, on recense au XIVe siècle, les habitations d’un curé et d’un abbé. Une seigneurie appartenant à Saint-Aulaire de Cesserac y est également établie.
Dans ce cadre rural, la religion occupe une grande place et, du XVIIIe siècle jusqu’à la fin du XIXe siècle, la confrérie du Rosaire se montre très influente à Labastide-Cézéracq.
Si Labastide-Cézéracq est une commune rurale, son activité n’est plus aujourd’hui liée en totalité à l’agriculture, mais beaucoup plus à la proximité du site industriel de Lacq.
Édifiée au XVIIe siècle avec des matériaux locaux, l’église paroissiale de Labastide-Monréjeau est dédiée à saint Jean.
La construction de cette église, située au centre du cimetière, respecte un plan allongé classique à un vaisseau. Elle arbore un toit en pavillons à longs pans, en ardoise, à l’image de la plupart des édifices religieux du Saubestre. De plus, les galets de la région du Béarn des Gaves ont servi, en partie, à son élévation.
La restauration et l’agrandissement de l’église de Labastide-Monréjeau sont confiés, à la fin du XIXe siècle, à l’architecte d’Orthez Henri d’Arnaudat qui est à l’origine de nombreux remaniements d’églises aux alentours.
L’église Saint-Jean présente aujourd’hui un très bon état de conservation.
L’église de Serres-Sainte-Marie est caractéristique de l’influence exercée par l’art romano-byzantin. En partie ravagée par un incendie en 1569, elle est reconstruite trois siècles plus tard.
Suite à sa dernière restauration, l’église romane conserve trois éléments anciens : un chevet semi-circulaire, les piliers du chœur et une fenêtre de la simple abside circulaire, témoins d’une architecture de style romano-byzantin.
C’est autour de cet édifice, que le village de Serres-Sainte-Marie se forme aux prémices de l’époque romane, vers le Xe siècle. Malgré un nombre de foyers réduit, la construction de cette église provoque un impact majeur, et entraîne même la construction d’un monastère sur le site. De plus, on recense en 1385, un oustaü deü Prior de Serres, soit un prieuré.
À l’instar des édifices religieux du Béarn, l’église est en partie détruite en 1569, par un incendie provoqué par les protestants, lors des guerres de Religion. Sa voûte n’est reconstruite que de 1845 à 1850.
L’église de Serres-Sainte-Marie présente aujourd’hui des tableaux des XVIIIe et XIXe siècles. Ses statues, sa chaire, son confessionnal et son autel datent quant à eux du XIXe siècle.
Ce village est un des rare en Béarn à n'avoir ni église, ni cimetière. Les habitants de Viellenave d'Arthez partage l'église et le cimetière avec leurs voisins de Cescau.
Viellenave d'Arthez partage également avec le village de Cescau le "monument aux morts".
La commune de Viellenave possédait une chapelle mais à l'époque médéviale.
Aujourd'hui pour les célébrations qui ont lieux dans le village, tous les paroissiens se retrouvent dans la salle des fêtes où est installé un autel et des décorations.